SOLUTION
L'autre
jour, à la télé, on a passé un grand film, digne
d'intérêt, dont le titre - que j'ai oublié - finissait en
"or", massif comme Schwarzegenzer, qui interprétait le rôle
principal. C'était Terminor, ou Preventor, ou Exterminator, ou bien Crétinor,
quelque chose comme ça.
Alors, attendez que je vous
explique la symbolique subtile de cette saga futuriste...
Voilà : une espèce
de monstre extra terrestre, implacable, invincible, meurtrier, horrible, pourchasse
le dit Schwarzegenezeger ( ou quelque chose comme ça), à travers
la jungle malaisienne, afin de collectionner le crâne du terrien. Curieuse
manie.
Le héros essaie d'estabourdir le monstre de
toutes les façons possibles, à coup de tout ce qui lui tombe sous
la main. Je cite, dans le désordre :
Au fusil,
Au lance flamme,
Au missile téléguidé,
Au canon de 75, dont Schwarzegener
a un exemplaire dans sa poche,
Au bazooka,
A la bombe atomique portative
dont Shwarzene... ne se sépare jamais.
Rien n'y fait. Echec sur toute
la ligne. Le monstre extra super planétaire se rit de la science terrestre,
et de notre armement sophistiqué. Il nargue tout, de la Bombasse à
la Bombinette....
Alors, n'y allant pas par quatre
chemin, le terrible Schwarzegenezergezenor frappe l'animal venu d'ailleurs d'un
magistral coup de bûche entre les deux oreilles et la queue. Méthode
inattendue, Cromagnonesque, expéditive et efficace, inconnue du monstre
galactique hyper super développé.
Surpris par cette technique
ancestrale, le monstre meurt. D'étonnement sans doute. Le héros
survit, médite sur la condition humaine. Happy end. Générique.
Fin.
Mais cette histoire délirante
possède - comme les Fables de La Fontaine - une morale exemplaire que
je vous livre bien volontiers : il n'y a rien qu'un bon bon coup de trique pour
venir à bout de toutes les couillonnades.
Comme quoi, il est intéressant
en tout de voir le bon côté des choses.
NB : Occitanismes :
Estabourdir = en français, anihiler.
Couillonnade= en français, couillonnade.
Copyright Alain Gurly - 2005